Thérapie adjuvante et thérapie néoadjuvante à la hormonothérapie

La thérapie « adjuvante » signifie une thérapie donnée en complément, ou en parallèle, à un traitement plus définitif. Dans la gestion du cancer de la prostate, le traitement hormonal peut être donné sous forme de thérapie néoadjuvante (avant la chirurgie ou la radiothérapie) ou de thérapie adjuvante (après la chirurgie ou la radiothérapie). Le principe de la thérapie adjuvante, ou néoadjuvante, est de compléter le traitement définitif et d’améliorer les chances d’éliminer la maladie.

L’utilisation d’hormones avant la chirurgie réduit sensiblement le cancer. Lorsque cette observation a été faite pour la première fois, dans les années 1990, elle a suscité beaucoup d’intérêt dans l’utilisation de la thérapie néoadjuvante avant la chirurgie. Toutefois, des études subséquentes ont démontré qu’un traitement hormonal de trois mois avant la chirurgie n’a pas d’impact sur la probabilité de guérison. En fait, l’effet peut être négatif.

Des études sont en cours pour déterminer si de plus longues périodes d’hormonothérapie avant la chirurgie peuvent être avantageuses pour les patients. Pour le moment, toutefois, les hommes ne devraient pas prendre d’hormones avant une prostatectomie radicale.

L’utilisation de l’hormonothérapie tant avant qu’après la radiothérapie a toutefois été associée à la probabilité plus élevée de réponse et à la probabilité plus élevée de guérison, chez les patients atteints d’un cancer de la prostate protubérant ou au stade avancé. Les patients atteints d’un cancer localisé au stade avancé et qui sont traités par radiothérapie externe suivent donc habituellement une hormonothérapie néoadjuvante (pendant 3 mois) et une hormonothérapie adjuvante (pendant 2 à 3 ans). Chez les patients dont le cancer est au stade précoce, qui sont candidats à la brachythérapie, l’hormonothérapie n’a pas encore fait ses preuves.

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