De Gepetto à Mastercam…

De l’homme à la machine.

Tout le monde se souvient très certainement de ce conte de l’italien Carlo Collodi mettant en scène un menuisier créant de nombreux jouets à partir de pauvres morceaux de bois…

C’est ainsi que naîtra Pinocchio, ce pantin qu’une fée transformera en véritable petit garçon…

Mais au-delà de la morale inculquée au pantin qui, afin de prendre vie, doit se comporter correctement et éviter les mensonges (sous peine de voir son nez s’allonger sans cesse), cette histoire du XIX ème siècle met en exergue la passion du sculpteur pour son œuvre, et par conséquent le lien existant entre l’ouvrier et le produit finit.

En effet, ce conte peut être vu comme une ode à l’artisanat, le menuisier mettant tant de cœur et d’ardeur dans son œuvre que le morceau de bois finira par prendre vie…

Pourtant, cette époque semble bel et bien révolue. En effet, les logiciels tout autant que les machines ont remplacé Gepetto.

Et si fraisage ainsi que tournage se pratiquent encore, c’est désormais grâce aux efforts de l’informatique industrielle et non plus à la passion d’un homme.

Ainsi, des logiciels de pointe tels que Mastercam (présenté ici), commandant les opérations sont en quelque sorte les maîtres d’œuvres de la production d’aujourd’hui, suppléant aux Gepetto d’antan…

 

Pourtant, cela ne se fait pas forcément au détriment de la qualité du produit fini, bien au contraire…

Une myriade d’avantages.

En effet, l’informatique industrielle permet un gain de précision avéré.

De plus, elle permet aussi d’éviter fatigue, accidents, manque d’attention ou erreur de manipulation propre à l’homme.

Car la conception assistée par ordinateur permet de bénéficier de toutes les qualités inhérentes à la machine : gain de temps, de qualité, ou encore de sureté…

Et si l’artisanat défendu avec ardeur par le conte italien a cédé la place à la production de masse, il faut bien admettre que cette façon de faire est bien plus conforme à notre temps et aux exigences de notre économie qui a besoi
n de quantité, tout autant que de célérité…

Or nul ne doute qu’au contraire d’une machine, Gepetto n’a certainement pas put terminer Pinocchio en quelques heures…

Du reste, peut-être que c’est ce temps passé, cette passion déployée qui ont rendu ce pantin si spécial, lui permettant de devenir un vrai petit garçon.

Et peut être finalement, notre production actuelle, commanditée par des machines, est-elle dépourvue d’âme ?

 

Mais peu importe, puisqu’au final, elle reste efficace et adéquate, tout en permettant aux Gepetto modernes de se consacrer à d’autres aspects de leur vie…

Un gain de temps dans la réalisation qui est définitivement le plus bel avantage de cette modernisation des moyens de production et permet de faire autre chose…