Ces dernières années, avec une crise économique et financière en continu, nous avons constaté aux travers de nos clients et prospects, et auprès de toutes les entreprises que nous conseillons, que le moment de la question de faire appel à l’affacturage se situait très souvent au moment critique de la tension extrême de trésorerie.
Les dirigeants d’entreprises, surtout pour les TPE, ne se posaient cette question quand ils étaient en quasi-rupture de financement, c’est-à-dire quand leur banque traditionnelle stoppait ses concours bancaires, ou les réduisait si fortement que le financement de l’activité n’était plus assuré.
De notre côté les conseils que nous avons apporté pour sensibiliser les dirigeants à réagir plus rapidement et à anticiper au moins de quelques mois une éventuelle rupture de financement, ne furent pas vraiment concluant
Les dirigeants préférant attendre le dernier moment pour envisager l’affacturage ou factoring, au risque de rejets bancaires, d’inscription de privilèges et d’une mauvaise cotation Banque de France, qui en est la suite logique.
La sensibilisation à cette question nous parait pourtant capitale dans la logique de prévention des défaillances d’entreprises, pour laquelle d’ailleurs l’application de la procédure de sauvegarde a été mise en place.
Il nous paraitrait efficace que les pouvoirs publics s’engagent davantage sur cette question, quitte à donner des incitations d’ordre fiscal par exemple, on pourrait imaginer des déductions pour une tranche de coûts de l’affacturage, cela afin d’anticiper les problèmes de trésorerie avant qu’ils ne deviennent cruciaux et mettent en péril l’activité même de l’entreprise, ce qui ensuite à un coût très élevé pour les partenaires et l’environnement économique de l’entreprise.
Groupe Affactassur
Solutions de financement du poste clients : affacturage et assurance crédit